Là où vole un remorqueur, il y a de fortes chances de trouver des planeurs pas loin !
Répondant à la très sympathique invitation de Ludovic pour un vol sur planeur, je me suis rendu sur l'aérodrome de Montaigu, déjà pratiqué en avion.
Les conditions météo laissaient présager du meilleur : super visi, pas trop de vent et des thermiques un peu partout.
Suivons le remorqueur en finale, il va nous mener tout droit aux planeurs.
Janus C, en finale lui aussi, aérofreins sortis, train principal sorti et vérouillé.
Le Janus C est un joli planeur (fabrication composite) de 20 mètres d'envergure très répandu dans les écoles de vol à voile, il possède un train rentrant.
C'est un planeur biplace performant ayant une finesse de 43.
Finesse de 43, mais qu'est-ce que cela veut dire au juste ?
Explication toute simple : pour une altitude de 1 km, le planeur sera capable de parcourir 43 km avant d'arriver en bas. A une altitude de 2 km, ce serait 86 km, etc...
A peine posé, on met en place un sabot de roulage (à proximité de la dérive, pièce rouge) pour faciliter le tractage par une voiture, direction l'aire de départ, un autre pilote remplacera le premier et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire le planeur reprendra la voie des airs.
Petit intermède, avec ce joli Ménétrel en finale sur l'aérodrome.
Ah, là ça ce précise, un autre planeur biplace en finale, c'est Ludovic qui revient de son vol sur le planeur "Marianne" de 18 mètres.
Ce planeur, plus ancien, ne possède pas de train rentrant contrairement au Janus C.
Finesse 40,5 (running-gag du vol à voile !)
Le prochain passager qui prendra place à bord, ce sera moi : "Yes"
Finale aux petits oignons, un petit coup d'AF.
Séquence photos du remorquage du planeur Marianne
La même chose depuis l'intérieur, ici câble tendu prêt au départ.
On distingue la demi-aile gauche du remorqueur devant.
Ici en montée initiale, le remorqueur va nous hisser jusqu'à 500 mètres d'altitude.
Dans quelques secondes on prendra notre liberté
Sur cette photo on distingue très bien notre aérodrome de départ, avec ses pistes en herbe et ses hangars.
Vol d'1h20, des pompes de 5m/s parfois, ça grimpait plus fort qu'avec mon avion Robin DR401 habituel et avec son moteur devant ! Rapidement nous étions à 1500 mètres d'altitude, largués à 500 mètres par le remorqueur.
Une vue imprenable sur l'Estuaire de la Loire, Nantes, Cholet, etc...
La mise en virage d'un planeur demande beaucoup plus de pieds que pour un avion, et rester dans l'ascendance demande de l'expérience et une bonne dose de savoir faire.
Grand merci à toi Ludovic.
Je termine par une courte vidéo, j'ai fait assez peu de photos en vol pour profiter pleinement de cette belle expérience.