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Ce pilote porte la tenue d’un pilote hélicoptère Djinn de l’ALAT en méditerranée.
Le casque est un Socapex 403 M3 de couleur kaki équipé d’un microrail et d’un serre t^te constitué de sangles réglables et d’écouteurs SOPOS type 409.
La combinaison est une Luceber, premier modèle français d’après guerre et les chaussures de brousse d’un emploi généralisé dans les armées de l’époque.
Le gilet de sauvetage, dont le port n’était pas encore obligatoire est un Aérazur type 12.
Sa couleur jaune est caractéristique des gilets de sauvetage en service jusqu’à la fin des années 50, après ce sera le orange qui sera normalisé.
Outre sa fonction de brassière de sauvetage (les deux vessies se gonflent à l’aide de deux bouteilles de CO2 de couleur rouge, actionnées par deux percuteurs) permettant de maintenir le naufragé en lui tenant la tête hors de l’eau, la mae west emporte dans des pochettes intérieures un certain nombre d’accessoires de sécurité.
Le pilote a à sa disposition pour se signaler auprès des équipes de sauvetage venues le repêcher : un sifflet, une lampe, un miroir, un sachet fluorescine et un stylo lance-fusée et ses fusées (ou un signal jour et nuit).
Depuis le 18 décembre 1953, 178 SNCASO SO.1221 Djinn ont été construits et utilisés, un exemplaire peut être admiré à Dax (Musée ALAT), un autre à Rochefort (Musée de l’Aéronautique navale), un autre aux Ailes Anciennes de Toulouse, etc… |