L'aéroport du Bourget, même plus la peine de le présenter, tout le monde le connait.
La plaque gravée dans le marbre (ou dans le tarmac, comme vous préférez ?) nous rappelle la venue d'un champion toutes catégories qui aura marqué l'Histoire de l'Aviation.
Avis très mitigé sur ce cru 2015 du Salon du Bourget, pour la bonne raison que tout visiteur sur un Salon Internationnal de l'Aéronautique a justement très envie de voir dans les airs de l'internationnal, et si possible du très gros, ce qui n'a pas du tout été le cas.
Vous pardonnerez donc mon texte à suivre assez délirant, mais en partie lié au spectacle visuel très pauvre, vis-à-vis de mes attentes, comparativement à ce que j'ai déjà connu au Bourget.
Je vous laisse apprécier les photos et j'adresse un très grand merci aux acteurs, trop peu nombreux certes, mais tous de grande qualité par contre.
On commence avec nos super pilotes, totalement incoutournables : ceux de la Patrouille de France.
Et qui sait, peut être que dans quelques années ce petit bonhomme fera partie d'une nouvelle promo ?
Les changements de positions des avions au sein de la formation sont toujours un délice de précision.
Et en plus les pilotes sont toujours très sympathiques vis-à-vis du public.
Dans un style assez différent, ces pilotes avec leurs équipes dédiées ne sont franchement pas mauvais non plus, fantastiques même.
La précision est toujours de rigueur comme le grand professionnalisme.
Tenez en parlant de professionnels, conjugués au féminin, cette année Dorine Bourneton revient, mais comme pilote de voltige sur Cap10, l'avion est équipé d'un malonnier.
Cliquez ici pour aller jeter un oeil sur son super site internet.
Beaucoup plus rapide forcément avec ses 2 réacteurs, et toujours dans la voltige, la présentation de ce Fouga était majestueuse : j'ai beaucoup aimé.
Je crois même pouvoir dire que ça aura donné quelques idées à un participant n'ayant pas réglé son ticket d'entrée !
Bien passons maintenant aux quelques gros, très attendus.
Incontestablement l'Airbus A350 eut un beau succès, autant au sol que dans les airs.
Une très jolie ligne, n'est-ce pas ?
Plus volumineux dirons-nous : l'Airbus A380.
Pas mal aussi, très belle présentation en vol par l'équipage.
J'ai apprécié tout particulièrement son approche finale effectuée à la manière d'un petit avion de tourisme, comme s'il s'agissait d'une PTU basse hauteur.
L'intrus, visible en avant plan de la dérive de l'A380, n'est autre que mon volatile de tout à l'heure !
Je trouve d'ailleurs qu'il se la pète un peu...
Face à ce volatile toujours présent et décidé à rester sur le devant de la scène, une seule solution : on envoie la chasse !
A coups de post combustion, il va bien finir par fuir, quand même...
Même pas, regardez bien sur cette photo, notre intrus est toujours là !
Il y a des signes qui ne trompent pas, car tout porte à croire maintenant que ça va saigner.
L'hélico militaire équipé de sa mitrailleuse côté droit est de sortie, la Croix Rouge au sol se prépare déjà pour les blessés...
Pendant qu'on y est, on envoie aussi ce chasseur, très décidé à en découdre... ou pour la cuisson.
Et puis comme ça ne suffit pas, on met en alerte tous les warbirds.
Oui car l'intrus est toujours là, il se trouve dans les 11h du pilote du Curtis, visible mais en tout petit légèrement plus haut.
Dans les 9 heures ici du Mustang ! Pas passé loin...
Dans le prolongement de l'aile gauche ici, ce que suit d'ailleurs très attentivement le pilote, mais non visible sur cette photo...
De toute évidence, le volatile y a laissé quelques plumes !
Son aile porte désormais les marques d'un combat aérien, sans pitié.
Sauf qu'au sein de la communauté ailée règne une très grande solidarité.
Les compères de notre oiseau déplumé ont décidé de mener eux aussi quelques offensives.
Si bien que désormais, ce n'est plus un, mais deux volatiles qui s'attaquent au Yak.
Même pas peur, voici qu'une hirondelle décide elle aussi de s'en prendre à l'A400M.
Pour venger son ami(e), forcément...
Magnifique esquive de l'A400M, pour tenter de souffler son ennemi... et ça à l'air de marcher.
Au sol, on doute, on hésite... doit-on sortir l'artillerie lourde ou pas ?
A-10 : chasseur de tanks, c'est peut être un peu démesuré...
F-16 ? Tout pareil...
On pense aussi : approche différente, avec de l'électrique porté, avec ici le MC15E et des couleurs d'épouvantail en dessous...
Voire pourquoi pas, un combat à l'épée avec le tout dernier né...
Falcon 8X de chez Dassault.
L'électrique pour faire fuir les oiseaux, ou au choix pour voler en parfaite osmose ?
Hum, très franchement ça se discute, faut voir... nous sommes passés à trois oiseaux autour.
Bien, dites les amis, et si nous revenions à du plus terre à terre ?
Deux bonnes bateuses devant sur des moteurs en étoile d'un DC-3, au bruit tout le monde se pose pour admirer.
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Laissons d'ailleurs tous ces oiseaux se reposer avec un petit détour dans les simulateurs, histoire de mieux préparer la stratégie de demain.
Ou encore sur cet autre simulateur.
Je rappelle que durant le Salon du Bourget, l'accès est également libre au Musée de l'Air via son billet d'entrée, et bien évidemment vers le hall des Concorde aussi !